Parce qu’il n’y a pas d’art sans engagement
Parce que les Arts disent que d’autres mondes sont possibles
Parce que des femmes et des hommes tentent de les construire
Parce que les Arts nous affranchissent des frontières et de l’enfermement
Parce que la Dordogne fourmille d’actions et de projets politiques alternatifs
Parce qu’aucun blog ne recense ce foisonnement d’activités militantes, politiques, artistiques et culturelles différentes,
Nous vous proposons Art Péri’Cité :
des agendas et des reportages sur les diverses manifestations ou activités

02/05/2016

BLOW DI VOSTOK EN CONCERT A LA GRANDE METAIRIE : RETOUR EN PHOTOS

Le 2 avril, la Grande Métairie programmait le groupe Blow di Vostok.

Alexis Nicolle, le batteur du groupe et le plus espiègle sur scène, explique que la formation musicale, originaire d'Angoulême, existe depuis 5 ans. 
Si les cinq membres viennent de l'univers du jazz et de la musique classique, ils ont aimé jouer des morceaux traditionnels du répertoire juif Klezmer et ont choisi de former un groupe qui mette en valeur cette musique tout en y ajoutant leur touche personnelle. Plusieurs membres ont voyagé dans les pays de l'Est et en Russie, notamment le compositeur et accordéoniste, Sébastien Rousselot, et se sont imprégnés de ces musiques. Ils ont aussi passé beaucoup de temps à écouter depuis la France cette musique relayée en Europe occidentale ou aux Etats-Unis par des clarinettistes comme Yom, David Krakaeur. Le projet n'est pas de copier ces musiques Klezmer qui d'ailleurs ne font pas partie de leur culture, même s'ils en sont férus, mais bien de les réarranger en fonction des différents univers des membres du groupe et d'y ajouter des musiques originaires de toute l'Europe orientale (Roumanie, Bulgarie, Ukraine, Russie..). Cela donne des "couleurs plus riches et contemporaines". En 2013, le groupe sort son 1er album Slavianski Fantaisies et propose un concert qui amène le public à suivre le voyage d'un jeune gadjo à travers l'Europe, commenté par Sébastien Rousselot.
On y découvre des musiques galopantes, particulièrement entraînantes avec des accents yiddish qui ont même incité des spectateurs à venir danser sur le devant de la scène, en fin de concert.
On est parfois du côté de la fanfare alors que d'autres morceaux sont plus tournés vers le jazz ou vers la musique contemporaine, plus exigeants à l'écoute. Certains encore peuvent prendre des accents légèrement rap,
d'autres sont des intermèdes plus calmes mettant en valeur tour à tour l'accordéon (Sébastien Rousselot),
le saxophone (Pierre Sébastien Vigier), 
 
la clarinette (Jessica Provost),

la contrebasse et la basse (Etienne Benoist),
 
et la batterie (Alexis Nicolle).
 





















Pour laisser le batteur exprimer tout son art, les autres musiciens s'éclipsaient pour mieux revenir et faire éclater la musique en grand groupe.

On y a entendu aussi des duos de basse-accordéon

ou clarinette-accordéon

ou clarinette-saxophone.
 
 ou encore basse et batterie.
Leurs compositions, fruit de leurs diverses influences, sont une manière de retrouver le lien fort qui unit, dans la musique orientale, musique traditionnelle et musique classique, contrairement à ce qui existe dans la musique occidentale. C'est aussi une manière de placer la musique plus près de la danse. Alexis Nicolle évoque la liberté que leur procure ce "répertoire immense" des musiques de l'Est et que le groupe se réapproprie grâce à ses diverses formations et au travail du compositeur. De ce fait, reconnaît-il : "on peut se permettre quasiment tout". 
Cette recherche enthousiasmante de nouvelles "couleurs" s'accompagne d'une belle complicité entre les musiciens, heureux de jouer ensemble.
Enfin, on a pu admirer de superbes lumières mettant en valeur les artistes et les différentes ambiances sonores dans cette ancienne grange transformée en salle de concert.

Retrouvez toute l'actualité du groupe sur leur site : http://www.blowdivostok.com/

Texte et photos : Laura Sansot

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire